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Edward Boscawen (1711-1761)

Joignant les forces navales britanniques en 1726, Edward Boscawen cumule rapidement les succès, notamment lors des prises de Porto Bello et de Carthagène en 1739. Ces réussites lui permettent de s’approprier le titre de commandant et, en 1742, celui de capitaine de navire. Promu vice-amiral en 1755, Boscawen est nommé à la tête d’un escadron posté dans les eaux de Louisbourg et chargé d’intercepter tous les navires français qui tentent d’y accéder.

L’unité commandée par Boscawen paraît sur la côte de l’île Royale en juin 1755, où elle bloque le passage vers Louisbourg et interrompt le commerce. Cet escadron constitue en fait la première d’une longue série de manoeuvres stratégiques desquelles a découlé la capture de plusieurs navires français, incluant l’Arc-en-ciel, en 1756, qui était voué au transport des recrues pour la garnison de Louisbourg, ainsi qu’à 6 000 livres de biens, dont dépendaient les troupes françaises. Débarqué à Halifax en juillet 1755, Boscawen était présent à l’assemblée où fut prise la décision de disperser les Acadiens, mais n’y participa pas directement, vu qu’à la fin de l’année 1755, il repart pour l’Angleterre, où il est accueilli en héros.

Boscawen reviendra une dernière fois en Amérique du Nord, en qualité d’amiral et de commandant en chef de l’expédition à l’île Royale, en 1758, durant laquelle il soumet, avec l’aide du général Amherst, la forteresse de Louisbourg ainsi que l’île toute entière. Délégué dans la Méditerranée en 1759, il est nommé général de la marine l’année suivante, ainsi que membre du Conseil privé de Londres. Rentré dans son pays d’origine, il s’éteint en 1761.