Agnès Daigle Sirois, la fille à Oscar Daigle. Mon grand-père, c'était Hector, mon arrière-grand-père Raphaël, Augustin, Jean-Baptiste, Joseph, Joseph Simon, Bernard pis Olivier. Puis les choses que je me rappelle, c'est que j'ai bon mon oncle qui est trappiste à Rogersville, son nom était Léon Daigle, mais parce qu'y avait un autre Léon au monastère, y ont changé son nom pour père, y ont viré son nom à l'envers pour faire Noël, ça fait que son nom était Père Noël. Je me rappelle des années, j'crois j'avais 4-5 ans, y venait, y avait pas grand vacances mais j'sais je m'en rappelle, c'était pour une ordination dans ce temps-là, y avait plusieurs ordinations avec le groupe. Y venait pis là quand y lisait son brésiaire, bréviaire, moi, je m'ai accrochée à sa soutane pis y me traînait pis lui lisait son bréviaire, c'était vraiment spécial! Ma tante Olida, y avait pas beaucoup d'autos dans ce temps-là, mais ma tante Olida avait un auto, ça fait c'est l'auto à ma tante Olida qu'y utilisait. Pis sur les photos, ça marque quand c'est papa pis maman ont fait leur voyage de noces, c'est avec l'auto à ma tante Olida, mais sur le voyage de noces y avait ma grand-mère, ma tante Olida, papa, comme y avait pas grand auto, le voyage de noces a été fait avec plusieurs personnes. C'est comme ça que c'était. Les gens qui mettaient l'étricité, je m'en rappelle de ça parce qu'y dînaient chenous. Dans maison à papa pis maman, après les chambres quand j'étais jeune, y avait des numéros 1-2-3-4-5-6, ma grand-mère avait des pensionnaires à cause du vieux moulin qu'y avait eu dans l'ancien temps. Puis on a toujours, mon papa a toujours eu trois engagés, toujours eu une servante puis le, quand qu'y passaient l'étricité dans ces années-là, c'était Maurice Beaulieu, j'sais pas si t'es dans région d'Edmundston on se rappelle, tu te rappelles de Maurice Beaulieu qui jouait du banjo. Ça fait que Maurice Beaulieu travaillait pour l'électricité, la compagnie, ça fait le midi y venait dîner chenous, mes parents, j'sais pas comment ça se fait, mais ça fait que là je m'en rappelle de ça, d'un banjo j'avais jamais vu ça. Ça fait que Maurice Beaulieu avait amené son banjo pis y avait joué du banjo sur l'heure du midi après le dîner avant le travail. Fait que ça c'est un beau souvenir too.