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Bonjour, je m'appelle Chantal Coste Michel. Coste est mon nom de jeune fille. Je suis la fille de Lucien Coste et la petite-fille de Désiré Coste… Oui apparemment, c'est Acadien, je l'ai appris y a quelque temps que notre famille avait une grande partie d'ancêtres à l'Île Madame. En 1980, j'ai découvert l'Acadie et j'ai eu beaucoup de chance parce que lors de mon séjour en Acadie, c'était une grande fête, c'était le 375e anniversaire de l'arrivée des Acadiens au Canada. Donc ça nous a permis de faire 15 jours de découvertes en fête en Acadie… Ça s'est passé que ça changé de village tous les dimanches, la fête, donc ça nous a amené à faire un trajet : on a vu Chéticamp et puis c'est des défilés de chars, des chansons. J'ai vu pour la première fois Angèle Arsenault en spectacle. C'était quelque chose de formidable pour moi à présent et depuis j'ai gardé un souvenir de l'Acadie… spécial… Voilà, voilà, c'était une population que avant je ne connaissais pas, un peuple que j'avais pratiquement pas entendu parler et j'ai découvert une joie de vivre aussi et puis aussi certains intérêts pour la mer comme nous on peut ressentir… Oui voilà! Oui… Ah! la mer, oui, oui! C'est important parce que la plupart du temps, pendant nos vacances scolaires, on le passait au bord du rivage à attendre le père qui revient de pêche, alors on attendait, et pratiquement toutes les familles le faisaient à Miquelon, hein. C'était aussi un peu les réunions de familles le long de la mer lorsqu'il faisait beau. Ça se passait de toute façon toute simple, on allait le bas du rivage, nos mères s'asseyaient et puis les enfants jouaient et puis on attendait patiemment l'arrivée du dorisque avec le résultat de la pêche du jour aussi parce que c'est important de savoir si c'était une bonne journée de pêche ou pas. Et puis la saison de pêche était quand même assez courte - elle démarrait en mai jusqu'en, on va dire, octobre, septembre-octobre, parce que c'était un petite embarcation… Oui. Oui, je, disons que si j'avais un choix à faire sur mes origines, j'irais plus vers l'Acadie. Pour l'instant, je me suis jamais vraiment, je me sens avant tout Miquelonnaise.