Valentin Landry (1844 - 1919)

Fils d'Auguste Landry et d'Olive Robichaud, Valentin Landry défend pendant de nombreuses années la cause acadienne. Originaire de Pokemouche, dans la Péninsule acadienne, il connaît une longue carrière dans le domaine scolaire, mais c'est dans le domaine journalistique que son rôle dans le renforcement de l'identité acadienne sera le plus déterminant. En 1887, il débute l'aventure qui deviendra l'œuvre de sa vie en fondant le journal L'Évangéline, dont la devise est « Religion, Langue, Patrie ». En 1889, le journal, qui est fondé à Digby en Nouvelle-Écosse, est déménagé à Weymouth, toujours en Nouvelle-Écosse. En 1905, le journal est installé définitivement à Moncton, au Nouveau-Brunswick, où il demeure jusqu'à sa fermeture en 1982. L'arrivée de L'Évangéline ne pouvait pas mieux tomber puisque l'Acadie se trouvait à l'époque dans une période de renouveau identitaire dont témoignent les Conventions nationales acadiennes de 1881 et de 1884. Les Acadiens accueillent favorablement l'arrivée de ce journal qui n'hésite pas à les défendre lorsque les occasions se présentent.
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