Le Québec

Suite à 1755, plusieurs centaines d'Acadiens choisissent de se réfugier à Québec. Il s'agit principalement d'Acadiens qui avaient fui la Déportation en se déplaçant plus au nord, notamment à Miramichi, ou encore de déportés qui avaient réussi à échapper à leurs gardes. La situation de ces réfugiés demeure très précaire puisqu'à Québec, la population déjà essoufflée par la guerre peut difficilement les prendre en charge et, au plus fort des tensions, les rend même responsables de l'épidémie de variole qui s'abat sur la ville en 1757. En 1756, l'intendant Bigot estimait à 600 le nombre de réfugiés acadiens à Québec. En 1758, ce nombre passe à 1 500 et il ne cessera d'augmenter, même après la signature du traité de Paris en 1763, alors que plusieurs déportés choisissent de s'établir au Canada, notamment dans la vallée du Saint-Laurent, mais aussi dans la vallée du Richelieu, en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine.
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